MegaUpload : vers un déréférencement des liens ?

Les ayant-droits s’attaquent désormais au « direct download » et demandent à Google de ne plus référencer les liens MegaUpload…

Beaucoup d’ex-adeptes du Peer-To-Peer se sont tournés vers le « direct download » pour leurs téléchargements. Des plateformes comme RapidShare ou MegaUpload s’étant vite imposées comme incontournables. Un vrai dilemme pour les ayant-droits qui militent du côté de l’anti-piratage et dont les principales mesures s’intéressent surtout au Peer-To-Peer, notamment les liens Torrent.

Au Royaume-Uni, ces derniers commencent néanmoins à s’intéresser sérieusement aux sites de « direct download », à commencer par MegaUpload. Le BPI qui défend l’industrie musicale britannique accuse en effet MegaUpload mais aussi Google qui référence les liens permettant de télécharger les fichiers.

Le BPI a donc envoyé une lettre à Google pour lui demander de déréférencer les liens MegaUpload, mais aussi par extension ceux de l’ensemble des services de « direct download » comme 4shared.com ou Zippyshare. Et Google semble prendre au sérieux cette demande, puisque selon quelques observateurs les liens vers MegaUpload commenceraient à disparaître de Google. Reste à voir si ce déréférencement va se poursuivre, voire être généralisé à tous les sites de « direct download » ? Si tel est le cas, les ayant-droits seraient ravis, et ce même si ce simple déréférencement ne supprimerait en rien le problème, ne faisant que le cacher…

Le virus qui publie l’historique porno de ses victimes

Comment gagner de l’argent avec un virus informatique? En touchant la corde sensible des internautes. Un virus japonais de type cheval de troie, a trouvé une méthode originale pour extorquer de l’argent à ses victimes: publier sur un site public leur nom et les sites pornographiques qu’ils ont visité et les rançonner en échange de l’effacement de ces données.

Le virus s’installe sur les ordinateurs via le réseau de peer-to-peer japonais Winny où il se fait en général passer pour une version piratée de jeux vidéo hentai (l’érotisme manga). L’écran d’installation du jeu demande à l’utilisateur des détails personnels: nom, date de naissance, e-mail, adresse postale, revenu annuel et numéro de téléphone.

Tout cela pour faire bonne mesure pendant que le virus opère et récupère de nombreuses données sur le PC: nom de l’ordinateur, numéro de version d’Internet Explorer, le contenu du presse-papiers et bien sûr l’historique d’Internet Explorer qui permettra par la suite de faire chanter les victimes. Histoire que l’internaute soit assuré que c’est bien son ordi qui été piraté, le virus prend aussi quelques captures d’écran, explique sur son blog l’éditeur de logiciel de sécurité Trend Micro qui révèle l’affaire.

Toutes ces informations sont ensuite publiées sur un site web et les victimes reçoivent un e-mail plein de générosité d’une mystérieuse entreprise baptisé «Romancing Inc» qui leur propose de régler «l’infraction au copyright» et de retirer les informations publiées contre la modique somme de 1.500 yen (12 euros). Le prix de la tranquilité, pour ne pas avoir son nom associé à des sites porno sur Google.

Le logiciel de peer-to-peer Winny est un des plus utilisés au Japon pour le téléchargement d’oeuvres piratées. D’après la BBC qui cite un média japonais, 5.500 personnes auraient été victimes de ce virus.

Benjamin Ferran, journaliste high-tech du figaro.fr, explique que «par le passé, d’autres programmes rançonnant les internautes s’étaient déjà propagés. Jusqu’alors, la plupart de ces « ransomware » cryptaient des dossiers de l’ordinateur et proposaient le mot de passe en échange du versement de la rançon».

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